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21 avril 2006

661 : Ni vivre ni mourir

« Le trou du cul est plus nécessaire que les yeux ; car sans les yeux on peut vivre, mais sans trou au cul, ni vivre ni mourir. »

Le plus grand poète espagnol du Siècle d'or, Francisco de Quevedo (1580-1645), est un satiriste de génie. Homme de cour sous Philippe II, il multiplie les provocations et tourne en dérision les travers de ses contemporains. Tombé en disgrâce, il profite sans doute de l'exil qui lui est imposé pour écrire ces Heurs et malheurs du trou du cul (1622-1623) d'inspiration rabelaisienne, dans une langue inventive. Jamais publié de son vivant, ce texte blasphématoire et scatologique circulait longtemps sous le manteau sans nom d'auteur.

Quevedo, Francisco de

EDITIONS MILLE.ET.UNE.NUIT..COLLECTION La Petite Collection
DATE DE PARUTION 2004. PRIX 2,5 euros. PAGES 80 pages.ISBN 2-842-05860-9. CODE ARTICLE 4949582.


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Commentaires
L
Point conceptuel : distinction vivre et exister
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G
« Le trou du cul est plus nécessaire que les yeux ; car sans les yeux on peut vivre, mais sans trou au cul, ni vivre ni mourir. »<br /> <br /> Cette phrase implique qu'il est davantage nécessaire de vivre ou mourir que de ne pas exister ; le côté implicite de cette idée me gêne.
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G
« Le trou du cul est plus nécessaire que les yeux ; car sans les yeux on peut vivre, mais sans trou au cul, ni vivre ni mourir. »<br /> <br /> Cette phrase implique qu'il est davantage nécessaire de vivre ou mourir que de ne pas exister ; le côté implicite de cette idée me gêne.
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