190 : Yeux, Marmotte,Sartre...

Yeux.

Ils sont le miroir de l'âme :

La femme qui, sans loucher, sait voir des deux côtés à la fois et donner à ses yeux vifs des directions opposées, ne pourra jamais inspirer confiance.

( Manuel du physionomiste des dames, 1843.)

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Marmotte.

Par où ça passe :

La marmotte ne dépense d'ailleurs que peu de calories durant sa léthargie hivernale, ses seules activités consistant alors à ouvrir l'œil de temps à autre pour éliminer ses urines et expulser ses excréments.

( La Vie catholique, 5 janvier 1966.)

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Sartre ( Jean-Paul).

Il n'y a qu'à le regarde :

Je n'aimais pas Sartre, d'abord à cause de son physique. Je ne croyais pas, et je ne crois toujours pas, qu'un homme affligé d'un strabisme tel que le sien puisse avoir une claire vision du monde. Même en fermant les yeux. Il est réduit à s'en faire une idée, et cette idée ne peut être droite.

( René Barjavel, article sur la mort de Sartre, Le Journal du dimanche, 1980.)

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Sourcils.

Ils ont un langage :

Il est incivil de froncer les sourcils, c'est une marque de fierté, et il faut toujours les avoir étendus : les élever en haut, c'est un signe de mépris, et les abaisser sur les yeux, cela tient du mélancolique.

( Saint Jean-Baptiste de La Salle, Civilité puérile et honnête, 1695.)

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Symbole.

Sous le titre La Banane du vendredi :

…Oui, chaque fois, j'hésite un peu. Je lis dans les yeux de la vieille dame un tel souci affectueux, que, cette banane, je l'emporte avec moi – non pas comme un viatique corporel, mais comme une sorte de symbole : le signe que, malgré les années, pour ma mère, c'est toujours un fils qui part à l'école, cet homme-là, il ne faut pas oublier son « quatre-heures ».

( Le Journal du XII^e, Paris, 1958.)

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Moelle.

Emploi poétique du mot :

Le sol boit, au hasard, la moelle de nos yeux.

( Alphonse de Lamartine, Jocelyn, 1836.)

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Glabre.

Curieux emploi du mot :

Je vois encore le regard brutal, glabre, éteint et méfiant de ses gros yeux.

( Félix Duquesnel, Le Gaulois, 8 novembre 1902.)

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Sol Société.

Une assurance militaire :

Lorsque, sur un sol vierge et nu, l'on ne voit aucun ennemi, c'est qu'il n'y en a pas.

( La Revue militaire française, 1^er mai 1927.)

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( Guy Bechtel et Jean-Claude Carrière : Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugement. Robert Laffont, collection « Bouquins », 1998.)

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