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DEFENSE DE SALIVER DES YEUX !
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24 mars 2011

1428 : Il n'y a absolument rien

- L'homme ressemble assez à Henry Miller, mais il a les yeux un peu bridés vers le haut. (p.34)

- Le visage est penché vers les seins, petits et hauts; les yeux sont mi-clos, ils regardent vers le bas, avec une pudeur ironique. La manière même dont elle les dirige, maintenant, alors que je lui rends la photo, lentement, sans rien dire. (p.80)

- Stupéfait, l'enfant a regardé lui aussi le phare et j'ai vu ses yeux de profil, la bille transparente avec l'iris plat, une espèce de carton coloré au fond d'une bulle de verre. Cela fait toujours légèrement frissonner, que de voir que même à l'intérieur des yeux, il n'y a absolument rien. C'est pourquoi j'ai fermé les miens et je me suis endormi. (p.96)

 

Daniel del Giudice, Le stade de Wimbledon. Editions Rivages, 1985. Traduction René de Ceccatty.


 

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