25 décembre 2007
1017: Moi aussi
À force de me manipuler, souvent je n'avais même plus besoin de me toucher pour être secouée de spasmes. Assise à la terrasse des cafés, je regardais les gens, leur affairement ridicule, leur conformisme, leur vanité, leur bêtise crasses... Et soudain, telle une échappatoire, l'orgasme me fermait les yeux, me plaquait contre ma chaise de bistrot.
Je me levais en laissant un gros pourboire - comme pour payer une pute - et je repartai divaguer dans les rues...
Alina Reyes, L'exclue. ELLE, 1998.p.14.
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