8 décembre 2006
816 : Wunschloses ungluck
Elle avait peur de l'hiver, quand tout le monde se tenait dans la même pièce. Personne ne venait la voir; dès qu'elle entendait un bruit et levait les yeux, ce n'était une fois de plus que son mari: "Ah, c'est toi !" (p.88)
Elle ne savait plus prendre une expression pour les photographies. Elle fronçait bien le sourcil et plissait les joues pour un sourire mais les yeux regardaient avec des pupilles qui glissaient du centre de l'iris, dans une tristesse incurable. (p.105)
Peter Handke, Le malheur indifférent. Folio n°976, 1982. Traduction Anne Gaudu.
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