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DEFENSE DE SALIVER DES YEUX !
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17 avril 2006

658 : Des passoires et des victimes

Pour savoir quelles sont les « peaux à moustiques », il faut se mettre dans la leur. Voir avec leurs yeux. Entendre et sentir comme eux.

Deux organes pour la vision

La tête du moustique est pourvue d'une multitude de petits bijoux « technologiques » comme des détecteurs de mouvement, de lumière, de vibration ou d'odeurs. Les fonctions d'olfaction et d'audition, autrement dit le nez et les oreilles, sont assurées par des antennes, plus velues chez le mâle que chez la femelle.

La «bouche» de l'insecte comporte des organes capables de palpation quand il est posé.

La vision dispose de deux organes.

Des ocelles, sorte d'yeux primitifs incapables de former des images mais qui renseignent l'animal sur l'intensité de la lumière. Et des yeux composés de très nombreuses facettes (appelées ommatidies). Leur nombre varie de moins de 10 (6 à 9 chez la fourmi) à quelque milliers (20 à 30 000 chez certaines libellules).

Ces yeux permettent une meilleure vision que ceux, par exemple, des araignées mais sont tout de même bien différents des nôtres. L'image formée est équivalente à celle que nous aurions en nous mettant devant les yeux des passoires.

La perception des couleurs est-elle aussi différente : elle est décalée vers le violet. Les insectes ne voient pas le rouge lointain mais perçoivent plus d'ultraviolet que nous. Ainsi, certains objets, comme des fleurs ou la peau, nous apparaissent unis alors qu'ils sont bigarrés aux yeux des insectes.

Outre cette détection des mouvements et des couleurs, la moustique femelle va être attirée principalement par deux types d'odeurs : celle du gaz carbonique et celle d'acides gras. On a ainsi pu constater qu'une peau exhalant plus de gaz carbonique qu'une autre attirait plus les piqueuses. Et un épiderme dont la sueur était riche en acides gras, comme l'acide butyrique, aux relents ammoniaqués, était un mets apprécié.

Le Figaro : Comment les moustiques choisissent leurs victimes ?


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