22 décembre 2004
111 : Ravissante (et bandante) Alina
Quand elle rouvrit les yeux (peut-être criait-elle déjà), elle vit qu'elles s'étaient séparées. Alors, oui, elle cria. De froid parce que la neige entrait dans ses souliers percés et qu'Alina Reyes, ravissante dans son tailleur bleu, repartait vers la place, les cheveux un peu défaits par le vent, repartait sans détourner la tête.
( Julio Cortazar: Les armes secrètes. Folio 1982,p.102.)
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