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DEFENSE DE SALIVER DES YEUX !
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12 décembre 2004

82 : Epigraphe

  • Marilyn Ferguson (Les enfants du verseau)
    La conspiration de la terre entière
    Si l'on vient à être touché dans notre sensibilité, les squames tomberont de nos yeux ; et par les yeux pénétrants de l'amour on discernera ce que nos autres yeux ne verront jamais.
    François Fénelon

     
  • André Pieyre de Mandiargues (Soleil des loups)
    La Vision capitale
    Pour faire que les assistants d'une compagnie sembleront n'avoir point de tête:
    Faire bouillir d'orpiment bien subtilement broyé en un pot de terre neuf, et ne sera inconvénient d'y mêler du soufre. Après, couvrez votre pot, de peur que la vapeur jaune ne s'envole, et mettez cette composition dans une lampe neuve, que vous allumerez, et les assistants qui seront au lieu où cela se fera sembleront n'avoir ni tête ni mains, s'ils ferment leurs yeux avec les doigts lorsqu'on allumera cette lambe ou chandelle; et verrez pour un petit de temps ce spectacle tout comme il se pourra faire.
    J.-B. Porta

     
  • Hector Bianciotti (L'amour n'est pas aimé)
    Les initiales
    Femme qui vivante portait le jour
    clair dans les yeux et maintenant les
    nuits...
    Galeazzo di Tarsia

     
  • Pascal Quignard (Les escaliers de Chambord)
    Chapitre 18
    Le hasard seul a-t-il les yeux ouverts sur les mortels?
    Euripide

     
  • Henry Miller (Printemps noir)
    La boutique du Tailleur
    L'oeil toujours vif et joyeux!
    Voilà ma devise!

     
  • Louis-Ferdinand Céline (Voyage au bout de la nuit)
    Voyage, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.

    Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C'est un roman, rien qu'une histoire active. Littré le dit, qui ne se trompe jamais.

    Et puis d'abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.

    C'est de l'autre côté de la vie.

     
  • François Mauriac (Thérèse Desqueyroux)
    Seigneur, ayez pitié, ayez pitié des fous et des folles! O Créateur! peut-il exister des monstres aux yeux de celui-là seul qui sait pourquoi ils existent, comment ils se sont faits, et comment ils auraient pu ne pas se faire...
    Charles Baudelaire

     
  • Edgar Allan Poe (Ne pariez jamais votre tête au diable)
    L'homme qui était usé
    Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau!
    La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau.
    Corneille (Le Cid, III, 3)

     
  • John Irving (Un mariage poids moyen)
    L'affaire était très étonnante, et je crois qu'au regard de Dieu, ils auraient mieux fait d'essayer de s'arracher les yeux mutuellement avec des burins à graver. Mais c'étaient de « braves gens ».
    Ford Maddox Ford (Le Bon Soldat)

     
  • Idries Shah (Les Soufis et l'ésotérisme)
    Le cadre : II. - L'éléphant dans le noir
    Un homme qui n'a jamais vu l'eau y est jeté les yeux bandés, et l'éprouve. Lorsqu'on enlève le bandeau, il sait ce qu'elle est. Jusque-là, il ne la connaissait que par son action.
    Rumi (Fihi Ma Fihi)

     
  • Jean-Marc Louis (La nuit apprivoisée)
    chap III
    Ferme les yeux et tu verras
    Joseph Joubert (Pensées)

     
  • Stella Baruk (Échec et maths)
    Entendre - Dire
    D'amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux.
    Molière (Le Bourgeois gentilhomme)

     
  • Zoé Valdés (Le néant quotidien)
    VII - Le lynx
    Pourtant ces choses sont à ce point présentes que, si je ne puis matériellement les toucher, mon imagination me les fait voir toutes. Devant mes yeux passent ma maison, Rome, et la forme des lieux, et à chaque lieu s'associent les scènes dont ils furent le théâtre.
    Ovide (Les Tristes)

     
  • Gaston Bachelard (L'air et les songes)
    4. Les travaux de Robert Desoille
    Et si tu avais bien ouvert les yeux sur ce seul mot : s'éleva...
    Dante

     
  • Marcel Proust (Les plaisirs et les jours)
    Les regrets, rêveries couleur du temps (II - Versailles)
    Un canal qui fait rêver les plus grands parleurs sitôt qu'ils s'en approchent et où je suis toujours heureux, soit que je sois joyeux, soit que je sois triste.
    (Lettre de Balzac à M. de Lamothe-Aigron)

     
  • Stendhal (Le rouge et le noir)
    Un complot
    Des propos décousus, des rencontres par effet du hasard se transforment en preuves de la dernière évidence aux yeux de l'homme à imagination s'il a quelque feu dans le cœur.
    Schiller

     
  • Morin, Motta et Ciurana (Éduquer pour l'ère planétaire)
    Épilogue
    Mes yeux cherchent
    ce qui nous fait ôter nos souliers
    pour voir s'il y a quelque chose d'autre
    qui nous soutienne d'en dessous
    ou inventer un oiseau
    pour vérifier s'il existe un air
    ou créer un monde
    pour savoir s'il y a un dieu
    ou mettre notre chapeau
    pour nous assurer que nous existons.
    Roberto Juarrosz

     
  • Stella Baruk (L'âge du capitaine)
    9. Du magique en mathématique (1)
    Ne laisse pas le sommeil envahir tes yeux alanguis avant d'avoir procédé à ton examen de conscience quotidien: « En quoi ai-je failli? Qu'ai-je fait? Qu'ai-je omis de mon devoir? » (...) Ces préoccupations te mettront sur la voie de la divine sagesse. Je le jure par celui qui nous a donné la Tetractys, principe de la nature éternelle.
    Pythagore

     
  • Alexandre Torquet (La Princesse au cobra)
    Acte V
    La nuit descend sur mes yeux et mon corps, qui n'a travaillé que pour cet instant, va enfin trouver le repos.
    (Jules César)

     
  • Fenimore Cooper (L'Espion)
    Chap. 4
    Ce sont les traits, le regard, le son de voix, le port de ce lord étranger. Sa taille mâle, hardie et élevée, semble la tour d'un château, quoique les proportions en soient si heureuses qu'il déploie avec aisance toute la force d'un géant.
    Le temps et la guerre ont laissé des traces sur ce visage majestueux, mais quelle dignité dans ses yeux! C'est à lui que j'aurais recours en humble suppliant, au milieu des chagrins, des dangers,
    des injustices, et j'aurais la confiance d'être consolé, protégé, vengé; mais si j'étais coupable, je craindrais son regard plus que la sentence qui prononcerait mon trépas.
    - Il suffit, s'écria la princesse; c'est l'espérance, la joie, l'orgueil de l'Ecosse.

    Sir Walter Scott (le Lord des îles)

     
  • Fenimore Cooper (L'Espion)
    Chap. 5
    Les yeux bandés, il aurait su quel chemin il devait suivre à travers les sables du Solway et les marécages de Taross. Par d'adroits détours et des bonds hardis, il aurait échappé aux meilleurs limiers de Percy. Il n'y avait aucun gué de l'Eske ou du Liddel qu'il ne pût traverser l'un après l'autre. Il ne s'inquiétait ni du temps ni de la marée, des neiges de décembre ou des chaleurs de juillet; il ne s'inquiétait ni de la marée, ni du temps, ni des ténèbres de la nuit, ni du crépuscule du matin.
    Sir Walter Scott

     
  • Fenimore Cooper (L'Espion)
    Chap. 6
    Prépare ton âme, jeune Azim! Tu as bravé les guerriers de la Grèce, encore puissante quoique dans les fers; tu as fait face à sa phalange, armée de toute sa renommée; tu as opposé un coeur ferme, un front intrépide aux piques macédoniennes et aux globes de feu; mais une épreuve plus
    dangereuse t'attend maintenant. -Les yeux brillants d'une femme...
    Que les conquérants vantent leurs exploits; -celui dont la vertu arme le coeur jeune et ardent contre les attraits de la beauté, qui est sensible à ses charmes, mais qui défie son pouvoir, est le plus brave et le plus grand de tous les héros.
    T. Moore (Lalla-Rookh)

     
  • Fenimore Cooper (L'Espion)
    Chap. 12
    Ce corps, semblable à celui d'une fée, contient une âme aussi forte que celle d'un géant. Ces membres si délicats, qui tremblent comme la feuille du saule qu'agite la brise du soir, sont mus par un esprit qui, lorsqu'il est excité, peut s'élever à la hauteur du ciel, et préter à ces yeux brillants un éclat presque comparable à celui
    du firmament étoilé.
    (Duo)

     
  • Fenimore Cooper (L'Espion)
    Chap. 19
    Ô soleil levant, dont les joyeux rayons invitent ma belle à des jeux champêtres, dissipe le brouillard, rends au ciel tout son azur, et ramène mon Orra devant mes yeux. Bannis donc cette irrésolution qui te tourmente; quand les pensées sont un supplice, les premières sont les meilleures. C'est une folie de partir; mais c'est une mort de rester. Allons, vite, allons trouver Orra.
    (Chanson lapone)

     
  • Régis Debray (Vie et mort de l'image)
    Douze thèses sur l'ordre nouveau et une ultime question
    Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux,
    il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé.
    René Char
    (Feuillets d'Hypnos)
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