5 janvier 2008
1027 : La cervelle marche encore
Le roman serait celui de cette vue qui n'est pas la vue, de ce que l'aveugle sait que les gens autour de lui ignorent, etc... Enfin la cervelle me marchait. En un rien de temps, je m'étais mis aux péripéties. Il ne faut pas beaucoup me pousser que j'invente. Sa femme, à l'aveugle, il avait une femme, bien entendu, lui disait : « Il vaut mieux être aveugle que sourd » et ça lui paraissait l'évidence.
Louis Aragon, Le mentir-vrai. Editions Gallimard, 1980, p.449.
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