990 : Charles B.
- Quatre photos, les yeux surtout (la main entre les jambes). Avec des bibelots posés là et derrière, l’écran géant, diffusant des images bien plus intéressantes…
- Le poisson frais doit avoir l'œil globuleux et l'anus bien serré.
- Tout s'ouvre en même temps : sa bouche, son cul ; nos yeux.
- Très myopes et regardant ensemble dans la même direction (c'est émouvant).
- Machinalement il gratte la tête de son chien qu'il tient sur ses genoux — et lui met le doigt dans l'oeil.
- Elle est assise devant moi (qui suis debout), elle fixe ma braguette, longtemps, puis elle lève les yeux — extraordinairement bleus, avec un strabisme assez marqué.
- Elle fait avec sa bouche des choses intéressantes. Elle sait que je la regarde.
- Je te regarde — et je te vois. Un jour je ne te verrai plus. — Tu seras partie, ou morte. Ou moi : je serai parti, ou mort. Il n'y aura plus de lumière. Tu seras invisible. J'aurai perdu la vue. On m'aura crevé les yeux.
- Sangsues (sur la bouche, les yeux, les seins...).
- Une femme qui louche avec de gros seins mous.
- Elle est belle, très belle. Eurasienne peut-être. Bouche petite mais charnue (charnelle), les yeux fatigués, cernés juste comme il faut, le front grand et les cheveux très noirs. Elle a des poils aux bras, un tee-shirt avec des étoiles. La poitrine est ordinaire et peut-être un peu lâche. Elle porte un épais soutien-gorge noir sous le tee-shirt un peu transparent. Lui lit. Il lit lentement. Les trois anglais se taisent. Ch. Bösersach écrit, écrit.
- Pétain revient donc. Merdalors. À propos, saviez-vous que l’épouse du fameux Maréchal était couturière ?
(La Maréchale Pétain coud.)
Charles Bosersach